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VIP-Blog de oursebrune
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  • Créé le : 08/02/2006 09:22
    Modifié : 28/05/2006 17:12

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    pour un Tibet Libre

    09/03/2006 15:39

    pour un Tibet Libre


    Demain, 10 mars. Comme chaque année je placarderai, hisserai le drapeau tibétain. Pour un Tibet libre de l'oppression chinoise, pour ne plus devoir lire ce qui suit:

    La torture au Tibet

     La torture de prisonniers politiques tibétains est utilisée comme méthode de répression depuis que les Chinois ont envahi le Tibet il y a 50 ans. Malgré que la Chine déclare adhérer à la loi internationale interdisant l'usage de la torture, le Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie (TCHRD) a rassemblé d’innombrables témoignages d’anciens prisonniers politiques montrant que la torture est toujours utilisée

     La détention

     Une personne peut être arrêtée pour avoir participé à toute activité politique indépendantiste, par exemple manifester, distribuer des tracts, coller des affiches, crier des slogans comme “Libérez le Tibet”. La personne est généralement emmenée dans un centre de détention où une confession doit être obtenue avant qu’une arrestation formelle puisse avoir lieu. Dans la majorité des cas, les interrogatoires sont accompagnés de torture.

     Un détenu est généralement gardé entre deux et six mois avant qu’une peine soit prononcée. Les prisonniers n’ont presque aucune possibilité de se défendre. Bien que les juges soient souvent au courant que les prisonniers ont été battus ou torturés afin de leur extraire une confession, ils suivent les recommandations du représentant du ministère public.

     La torture durant la détention

     Plusieurs techniques de torture sont utilisées durant la détention. Les méthodes sont devenues de plus en plus sophistiquées, avec l’introduction de nouveaux instruments comme le bâton électrique (parfois appelé aiguillon à bétail électrique) ou la technique consistant à blesser les victimes intérieurement plutôt que de causer des marques extérieures visibles. Une autre technique fréquemment utilisée est l’agression sexuelle avec des instruments de torture perpétrée à l'encontre des femmes, en particulier contre les nonnes. De plus, on refuse aux victimes torturées en prison le traitement médical dont elles ont besoin. Dans certains cas, ceci a mené à des mutilations physiques irréversibles, dans d’autres cas, à la mort.

     La torture durant l’emprisonnement

     La torture pendant l’emprisonnement prend d’autres formes, comme le travail forcé et des exercices. Certains ont décrit ces exigences physiques comme plus dures que les coups. Il y a aussi des techniques qui ont un effet plus profond sur le psychisme, comme par exemple l’extraction de sang ou la privation de nourriture. Les moines et les nonnes souffrent souvent des formes de torture psychologique les plus terribles, car on les force à violer leurs croyances religieuses. Par exemple, une méthode d’abus psychologique est de forcer les nonnes et les moines à porter des thankas (peintures religieuses) couverts d'excréments humains.

     Une variété de méthodes

     Une forme de torture couramment décrite par d'anciens prisonniers est de pendre les prisonniers au plafond au-dessus d'un feu. Ceci est seulement une des multiples techniques de torture auxquelles Palden Gyatso, relâché en 1992 et vivant aujourd’hui à Dharamsala,  a survécu. Il a été emprisonné pendant 33 ans pour des raisons politiques. “D'abord, ils ont attaché notre cou, puis ont noué nos mains à notre cou. Ils ont noué les cordes comme on le fait avec un sac, en utilisant le mur comme support. Nous avons été attachés pendant les sessions d’interrogatoire, puis pendus au plafond. Si nous ne donnions pas de réponse satisfaisante, ils enlevaient nos vêtements, nous pendaient de nouveau au plafond et les tortionnaires nous jetaient de l’eau bouillante sur tout le corps.”

     Une autre méthode décrite par Palden Gyatso est la menotte auto-serrante, appelée aussi “menotte jaune”. Des dents sont à l’intérieur de la menotte et quand la victime bouge, elles sortent automatiquement et entaillent le poignet. Un autre type de menottes cause des ampoules sur le poignet qui deviennent des inflammations et se développent par après en brûlures.

     Décès dû à l'emprisonnement

     Lorsque le prisonnier est sur le point de mourir à cause de la torture, il est en général hospitalisé ou relâché. La personne meurt alors hors des murs de la prison, ainsi, les autorités ont l’air moins coupables. Les prisonniers meurent également à la suite de maladies prolongées et non traitées dues à la détention. Depuis l'année 1986, le TCHRD a rapporté 17 morts confirmées de personnes décédées immédiatement après avoir été relâchées de prison. Toutes les victimes avaient été torturées.

     Par exemple, Jampel Thinley, un moine accusé en 1997 d’avoir collé des affiches “contre-révolutionnaires” sur les murs d’un monastère est mort dans les quatre jours après sa libération. A l’hôpital, ses amis proches l’ont entendu murmurer qu’on ne lui avait donné ni eau ni nourriture pendant les neuf jours et nuits qu’il avait été battu et torturé. Les autorités n'ont fourni aucune explication quant à sa mort, même si à son enterrement plusieurs moines avaient vu que son corps était devenu rouge et bleu.

     Blessures internes et manque de traitement médical

     Infliger des blessures internes est un moyen sophistiqué de camoufler des signes visibles de torture. Une façon courante de tuer les prisonniers est d’endommager les reins. Ceci suggère que les tortionnaires se concentrent intentionnellement sur l'intérieur du corps afin de minimaliser les blessures externes. Quand les blessures causées sont si graves qu’elles pourraient provoquer la mort, comme dans le cas de la nonne Rinzin Choeden, le prisonnier est souvent relâché. Une semaine après son arrestation, qui avait eu lieu le 8 mars 1989 à la suite d’un manifestation, Rinzin a été ramenée à son couvent de Shugseb dans une condition critique. Ses reins avaient été endommagés par suite de la torture. Elle est décédée en 1990 à l'âge de 25 ans.

     Même si les prisonniers souffrent de blessures infligées par la torture, il ne reçoivent pas assez de traitements médicaux ou alors on les soigne trop tard. Ceux qui ont survécu ont souvent les dommages définitifs. Une nonne, Kunchok Tsomo, a passé trois ans en prison avec un bras cassé par une crosse de fusil lors de son arrestation pendant une manifestation en mai 1993. Son bras n’a jamais été soigné. Sa blessure était aggravée par les travaux qu’on lui a infligés en prison, notamment le nettoyage et la séparation de la laine.

     Mineurs torturés

     Le 1er avril 1992, la Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant est formellement entrée en vigueur en Chine. Selon cette convention, la détention ou l’arrestation d’un enfant ne peut être utilisée qu’en dernier lieu et selon la loi. Or, à ce jour, on connaît 39 jeunes prisonniers politiques dans plusieurs prisons chinoises au Tibet, et beaucoup de prisonniers actuels avaient moins de 18 ans au moment de leur arrestation.

     Ces jeunes gens ont été emprisonnés parce qu'ils essayaient d’exercer leur droit à la liberté d’expression. Ils sont détenus dans des prisons d’adultes, on ne leur accorde pas d’avocat ni aucun contact avec leur famille. Ils sont mis aux travaux forcés et sont sujets aux mêmes tortures et abus que les adultes. L’effet psychologique de la torture sur un jeune peut donner des séquelles très profondes. La période de détention, même si ce n’est qu’un mois, peut sembler infinie, et les enfants ne comprennent souvent pas pourquoi ils sont prisonniers.

     La plus jeune prisonnière politique décédée au Tibet est une petite fille de 15 ans nommée Sherab Ngawang. Elle est morte le 17 avril 1995, deux mois après avoir été relâchée de la prison de Trisam. Apparemment, elle a été électrocutée avec des aiguillons électriques et battue avec un tube en plastic rempli de sable, parce qu'elle s’était jointe à d’autres nonnes pour chanter des chansons de liberté dans la prison. Elle a été battue jusqu’à ce que son corps soit couvert d’ecchymoses et qu’on pouvait à peine la reconnaître.

     Femmes torturées

     Les femmes sont plus vulnérables aux mauvais traitements que les hommes, car les autorités utilisent la torture sexuelle comme moyen de punition et d’interrogatoire, spécialement envers les nonnes. Même des femmes enceintes, normalement protégées par une loi internationale spéciale, ont été torturées, ce qui a provoqué des fausses couches. On a rapporté des attaques avec des bâtons et des aiguillons électriques introduits de force dans le vagin, l’anus et la bouche. La plupart du temps, les femmes sont torturées par des gardes féminins.

     Tenzin Choeden a été détenue pendant deux mois dans le centre de détention de Gutsa, près de Lhassa, où elle a été interrogée et torturée tous les jours : “Nous avons été emmenées dans une pièce une par une où il y avait quatre gardiennes. On m'a déshabillé complètement et on m'a dit de me coucher sur le sol comme si je me prosternais.”

     Les femmes, masquées et portant des gants, ont battu Tenzin sur tout le corps avec les bâtons et elle s'est évanouie. “Quand je me suis réveillée, les gardiennes ont inséré un bâton dans mon vagin avec une violence extrême. Puis elles ont mis le bâton dans ma bouche. J’ai essayé de garder ma bouche fermée mais l'une des gardiennes a poussé tellement fort que les lèvres se sont déchirées et que j'ai perdu deux de mes dents.”

     Travaux et exercices forcés

     Tous les prisonniers détenus dans les prisons au Tibet sont forcés d'effectuer des travaux intensifs. Souvent, on rajoute à cela des exercices forcés et un régime alimentaire exécrable afin d'affaiblir les prisonniers. Luesang, un prisonnier de 16 ans, devait faire des travaux de construction pendant deux ans quand il était à la prison de Toelung Trisam. "Parfois, nous devions travailler presque 24 heures sur 24 : de 8 à 12, de 13 à 18 heures, de 19 heures du soir à 1 heure du matin, et puis de nouveau de 2 heures à 6 heures du matin. Les repas étaient très maigres : deux tranches de pain et de l'eau chaude au matin, des légumes cuits et du riz crû le midi, deux tranches de pain et des légumes bouillis le soir, et de l'eau chaude pendant la nuit."

     Les prisonniers doivent également labourer, travailler dans les mines ou récolter des excréments humains pour les utiliser comme engrais. Ils travaillent souvent dans des endroits désertiques et inhospitaliers du Tibet et doivent endurer un entraînement idéologique très dur. On leur donne des quotas à réaliser afin de tirer un maximum de profit de leur travail. Ces quotas sont obligatoires même si les prisonniers sont malades.

     Les informations de cet article proviennent du rapport : Tales of Terror, Torture in Tibet, Tibetan Centre for Human Rights and Democratie (TCHRD), Dharamsala, 1999, 39 pages.

     La traduction française du rapport a été réalisée par Les Amis du Tibet - Belgique, 23, avenue Georges Pètre, B-1210 Bruxelles

     A lire aussi : Palden Gyatso, Le feu sous la neige - Mémoires d'un moine tibétain, Actes Sud, 1997 (aussi en livre de poche dans la collection Babel, 1998).

    Si vous souhaitez télécharger, imprimer ce drapeau, voici le lien...

    http://www.tibet-info.org/Agir/drapeau/campdrap.html

     

    Je vous souhaite à tous, une excellente journée (enfin...fin de journée...), demain journée, textes perso... d'autres anniversaires seront à souhaiter...



    Commentaire de veronick83 (09/03/2006 15:50) :

    Voilà une cause digne et éminente ! Elle devrait aussi convenir à aigleroyal !

    et bisous...bisous... (s.: Veronick)

    http://veronick83.vip-blog.com

    Commentaire de claire (10/03/2006 05:22) :

    http://bettyboot.vip-blog.com

    Commentaire de barbara et eric (10/03/2006 09:48) :


    Bonjour Lily, Vendredi, encore une semaine qui se termine… Le contentement apporte le bonheur, même dans la pauvreté. Le mécontentement apporte la pauvreté, même dans la richesse.Nous te souhaitent une journée remplie de paix, d’amour, de bonheur et de la joie, merci pour ton amitié
    bisous…bisous…bisous  


    Avec toute notre amitié

    http://aimer_la_vie.vip-blog.com

    Commentaire de Sam & Halim (10/03/2006 10:22) :

    Lorsque deux personnes se connaissent aussi bien que nous, elles n'ont pas besoin de se voir souvent pour se savoir étroitement liées. Nous avons la certitude de pouvoir toujours nous comprendre mutuellement et d'être en mesure de renouer le fil de notre amitié, peu importe la date de notre dernière rencontre. Quelle que soit la distance qui nous sépare, nous demeurons proches par la pensée, et c'est d'abord cela qui compte...

     bisous

     bisous

     bisous

     bisous

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    Commentaire de marquisedesanges59 (10/03/2006 11:25) :


    Commentaire de natilan (10/03/2006 11:55) :

    tres bonne cause, tu saisj 'aime venir ici pour lire tes articles qui sont tjrs tres interessants continues stp. BIsous


    Commentaire de claire (10/03/2006 17:25) :

    bonjour toi bonnej ournée a toi bisous claire

    http://bettyboot.vip-blog.com

    Commentaire de claire (10/03/2006 17:25) :

    bonjour toi bonnej ournée a toi bisous claire

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