L'attente à un feu rouge (oui, celui-là, en particulier...vous savez, celui qui dure près de 3 minutes au carrefour où, aucune autre voiture, à part la vôtre, ne se trouve!...) me rendait de plus en plus impatiente, voire irrascible envers ce pauvre feu tricolore, qui , mis à part le fait de simplement exister, ne m'avait rien fait. Oui, je l'admets, je l'avoues, CE feu devenait, jour après jour, un de mes pires cauchemars... (je suis certaine que vous voyez ce que je veux dire...). J'essayais d'anticiper son passage au vert, quand, de loin, j'apercevais sa couleur sanguine, en vain. Je roulais plus vite quand, miracle, il était au vert...invariablement, l'orange, puis le rouge venaient me narguer.
Jusqu'au jour où je lisais ce texte d'un auteur dont j'ai déjà parlé ici, et qui, je peux le dire, changea radicalement ma façon de vivre ce feu rouge: Thich Nhat Hanh...
Je vous le livre:
"A la vue d'un feu rouge ou d'un stop, on peut sourire et remercier parce que c'est un bodhisattva qui nous aide à faire un retour au moment présent. Le feu rouge est un gong de pleine conscience. On a pu croire qu'il était notre ennemi parce qu'il nous empêche d'atteindre notre but, mais maintenant nous savons qu'il est notre ami, car c'est lui... qui nous avertit de faire un retour au présent. Là où se trouve la vie, la joie et la paix."
Ainsi, j'espere que vous aussi vous rencontrerez cette multitude d'amis ...
A vous tous, chers amis virtuels, je vous présente mes excuses...en effet, ce jour, je ne pourrais venir vous saluer, chacun, plus intimement...mais le coeur y est, soyez-en assurés.
Je vous souhaite, à tous, un agréable jeudi.
Lily